Lors de cette journée et demie, l’organisation syndicale FO ExxonMobil a rappelé nos revendications effectuées en intersyndicale et revendiqué auprès de la Direction de revoir le montant de l’enveloppe générale afin d’augmenter les mesures de la formule «S», mais aussi d’augmenter la durée du CFC PSE pour le personnel de jour afin de reclasser un maximum de salariés. La Direction a répondu NON !
Au cours de cette plénière, les catégories professionnelles sont au centre des débats, l’objectif est de réduire drastiquement ces 154 catégories professionnelles en 4 grandes familles : Process // Maintenance // Administratifs // Cadres.
En effet, plus les catégories seront élargies et plus l’opportunité sera grande de reclasser des salariés et leur offrir ainsi une réelle possibilité d’être reclassé. La direction quant à elle privilégie les compétences, en évitant au maximum d‘élargir les catégories et de facto, se dirige plus sur des licenciements plutôt qu’un plan de reclassement effectif.
À savoir, d’autres sociétés responsables, ont déjà par le passé laissé tous les salariés, qui le désiraient, partir. Mais surtout, ont mis des moyens substantiels en termes de formation et de temps pour que les personnes puissent s’adapter à leur nouveau poste, de plus qu’une incitation financière de haut niveau pour maximiser les départs volontaires (ce qui n’est pas le cas en l’état actuel de la proposition actuelle de notre Direction).
Il s’agit d’un plan de sauvegarde de l’emploi et non pas d’un plan de licenciement !
La Direction semble faire des avancées en groupant quelques catégories professionnelles (15 sur les 154), mais cet élargissement touche des catégories qui ne sont pas, ou marginalement, touchées par les suppressions d’emploi ! Quel est donc l’avantage pour les salariés et le reclassement ? Aucun !
Ainsi, selon FO, la direction se dédouane de son plan de reclassement et ne permet que de proposer des solutions de reclassement faibles avec une formation de 6 mois (la loi), et après la période de départs volontaires estimée à environ 300 salariés selon la Direction, plus de 350 salariés seraient licenciés.
Concernant les critères d’ordre, la Direction rappelle qu’ils sont fondés sur le cadre légal et la CCNIP avec 4 thématiques et une répartition de 30% sur l’âge, 30% sur la situation sociale et charge de famille, 25% sur la valeur professionnelle et 15% sur l’ancienneté au 31 décembre 2025. Selon FO, il ne faut pas attribuer de points aux personnes éligibles dans le plan, afin de favoriser les départs volontaires de ces salariés, mais surtout, laisser la place aux plus jeunes. De même, nous considérons qu’il faut protéger les salariés en situation de handicap (incluant les ayants droits et accompagnants) et donner moins de poids à l’évaluation de performance, (qui ne nous paraît pas objective d’une manière générale).
Suite à nos demandes, la dernière proposition de la direction est : regarder le point pour les enfants en gestation, favorables pour prendre en considération le handicap des aidants, favorables également pour retirer des points aux éligibles au plan qui ont 62 ans et + (0 point).
Nouvelle répartition de 25% sur l’âge, 30% sur la situation sociale et charge de famille, 25% sur la valeur professionnelle et 20% sur l’ancienneté au 31 décembre 2025.
La Direction a renouvelé sa volonté de trouver un accord signé par + de 50% des Organisations Syndicales représentatives de l’UES. Cette volonté de la direction associerait les OS signataires de ce PSE à être « complices » de licenciements, sans se donner réellement les moyens en termes de formation, sans aller sur un reclassement effectif de grande ampleur, sans être réellement incitatif sur les mesures financières de départ et surtout « sans pour autant garantir zéro départs contraints ! »
Néanmoins, la Direction met au conditionnel à une signature un grand nombre d’avancées relatives aux mesures proposées lors de ces négociations. Nous cherchons lesquelles !
Ce chantage ne peut avoir lieu dans un but de climat social constructif, même à défaut de signataires !
Qui joue la montre ? J’espère qu’un huissier était présent pour contrôler qui voulait négocier ?
Bilan du 11 juillet :
– pauses RH : 4h35
– pauses OS : 0h30
– durée nego : 2H55
Il y a un truc que je ne saisis pas. En quoi le nombre de familles change quelque chose au nombre de reclassements ? Qu’on fasse des familles de 500 personnes ou des familles de 2 à la fin il y a toujours 680 postes supprimés non ?
Je comprends qu’avec des petites familles il y aura quelques familles avec plus de départs que de postes supprimés donc la cellule de reclassement pourra piocher qui elle veut pour prendre la place. Alors qu’avec des gros groupes il n’y aura pas d’excédent donc on applique juste les critères d’ordre. Mais ça ne change rien au nombre de personnes qui vont être reclassées, ça ne sera pas forcément les mêmes mais le nombre ne bouge pas, non ?
c’est juste , cela ne limite en rien le nombre de licenciements, en revanche, avec les 2h55 restantes le 16/07 j’espère qu’il y aura la place pour discuter des modalités pour trouver un accord
En effet ça ne change pas le nombre. Elargir les familles permet de faire jouer seulement les critères d’ordre… ce qui permet en théorie de licencier les plus « faciles » à re-embaucher ailleurs. Mais élargir les familles, c’est également avoir beaucoup plus de travail de reclassement et de ré-acquisition de compétences post-PSE. C’est un choix qui doit être équilibré entre le bénéfice/perte de ceux qui partent et celui de ceux qui restent.
Critère d’âge :
0.1 par an (exemple 46 ans : 4,6 points)
Critère ancienneté :
0,2 par année (exemple 19 ans : 3,8 points)
Cela serait plus équitable
Pour répondre à ta question, je pense que plus tu as de familles en conséquence tu auras moins de chances de faire partie d’une de ses familles, alors que si tu crées des groupe de familles plus générique au moins 5, là tu as plus de chances de faire parti d’une de ses familles .
Ce n’est que mon avis
ce n’est pas le nombre de familles , ni le nombre de personnes dans le familles qui compte , mais le pourcentage qui saute au sein des familles .
exemple: je fais parti d’une famille de 72 personnes (chouette dirons certain ) sauf que 66% doivent partir!