Les élus du CSEC sont réunis aujourd’hui à Rouen pour un CSEC extra sur la fermeture du Vapocraqueur et ses unités aval.
En ouverture de séance, la CFE-CGC fait une déclaration sur le fait que les propositions PSE ne sont pas encore à la hauteur.
En réponse le Président annonce qu’il n’y aura pas de réunion avant le 18 juin.
Les élus ont alerté la direction sur la situation critique sur le site de PJG et sur l’attitude du directeur de la plateforme.
La direction demande une suspension de séance.
Au retour, le PDG est favorable au dialogue mais réfute totalement les attaques personnelles.
Le medecin du travail fait un point et ses mots ont été très fort et remplis d’émotions. Elle indique que la situation est préoccupante notamment au steam. Le medical est présent ce matin en salle de contôle. Le medecin insiste sur le fait qu’il faut diminuer les temps d’attente des releves. Il y a eu 20 appels à la cellule d’écoute en très peu de temps. Elle termine son intervention en disant que la situation est potentiellement hors de contrôle!!
Nous demandons une suspension de séance ou nous écrivons une motion que voici:
»
Depuis l’annonce du projet d’arrêt du vapocraqueur de Gravenchon, le CSE central constate une dégradation inquiétante des conditions de travail et de la santé mentale des salariés. Cette dégradation est étayée par les constatations de situation préoccupante voire hors de contrôle du médecin du travail présentées ce jour en réunion.
Le CSE central rappelle que les articles L. 4121-1 et suivants du Code du travail mettent à la charge de l’employeur une obligation de protection de la sécurité et de la santé mentale et physique des salariés et qu’à ce titre, l’employeur doit mettre en œuvre l’ensemble des mesures de nécessaires pour protéger la santé des salariés.
Face à la situation actuelle, génératrice de risques psychosociaux qui entraînent déjà des atteintes à la santé des salariés, le CSE central demande à la Direction à mettre en place de toute urgence l’ensemble des mesures nécessaires pour protéger la santé des salariés. Les membres du CSE central se réservent par ailleurs la possibilité d’exercer tout droit d’alerte pour danger grave et imminent qui s’avèrerait nécessaire.
Nous vous demandons d’adapter immédiatement les mesures de prévention à la situation d’urgence actuelle qui devra être présenté et débattu par la CSSCT Centrale de notre instance.
Nous demandons l’intégration d’un membre supplémentaire par organisation syndicale au CSSCT de coordination. «
Cette motion à été voté à l’unanimité.
Une demande du CSEC via les élus CGT est faite à la direction sur le fait de geler les mois de juillet et aôut dans le processus d’information/consultation et du coup de reporter la date de rendu d’avis.
Dans le cas contraire, le tenue du CSEC ne pourra plus se faire.
Suspension de séance.
Au retour, la direction indique qu’elle est favorable à la tenue d’une CSSCT centrale.
La direction refuse la demande des élus sur le calendrier et demande aux élus de maintenir la réunion du jour.
Le secretaire du CSEC indique au président qu’il n’a pas répondu à la demande d’un membre supplémentaire par OS pour la CSSCT centrale.
Suspension de séance.
La direction accepte.
Suspension de séance à la demande de la CGT quant à la poursuite ou non de l’instance et pause déjeuner.
A la reprise La CGT réitère sa demande de délai supplémentaire avec gel de la période d’été.
Nous FO, faisons la même demande, cela est soutenu par laCFDT et la CFE-CGC.
La date ne changera pas aujourd’hui mais le PDG à entendu tous les points remontés par les élus, et la direction regardera.
Le CSEC extra commence réellement à 14H40. Nous reprenons la présentation qui avait été commencé au précedent CSEC extra.
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