CSEC Extra EMCF: jour 2

En ce début de 2ème jour, nous repassons à travers le calendrier et vu la lenteur des débats, nous rajoutons une date de CSEC les 6 et 7 juin.

La journée débute par la présentation du livre 4 par le directeur engineering NDG qui traite des RPS et la charge de travail.

Il déroule sa présentation en nous disant que pour construire le livre 4, la direction s’est fait assister du cabinet Alixio. Quand on voit le résultat que cela a donner après la grève de 2022, on a de donner avoir des doutes quand a la pertinence de cette assistance.

Nous posons plein de questions au directeur engineering, soit il ne repond pas en disant clairement qu’il n’apportera pas de reponse, soit il detourne la reponse ou alors il prend le point!! sa seul réponse est que cela sera vu dans les CSE d’établissement.

Concernant les dispositifs d’aide psychologique (cellule d’ecoute, groupe de parole, etc…) on constate qu’elles sont très peu utilisés. Ce qui pour nous n’est pas forcement un bon signe.

En fin de matinée, le PDG nous indique qu’il y aura très peu de marge de manoeuvre quand aux postes à sauver!!!

Pause déjeuner.

A la reprise, la direction nous informe que le cabinet Right Management va ouvrir très prochainement une cellule de question/réponse pour pouvoir répondre aux très nombreuses questions des salariés.

Après la pause déjeuner, nous entamons le volet : impact organisationnel: périmètre du projet.

Nous passons à travers les chartes avant et apres projet, nous comprenons que les futures chartes sont au rabais ( SBF de 7,2) et nous comprenons très bien que la direction veut faire de la selection de savoir qui ils souhaitent garder ou pas.

Et comme ce matin, les reponses sont soient evasives ou à coté.

Il est déja 16H15 et nous sommes même pas passer au travers de la moitié du documents.

Le combat s’annonce rude et long pour sauver le maximum de postes et arriver à notre objectif de zero départs contraint.

CSE Central Extra-ordinaire des 15 et 16 mai

Bonjour,

Nous sommes réuni à Rouen pour la tenue du CSE Central Extra concernant l’arret du vapocraqueur et de ses unités aval. Ce lieu à été choisi car la direction, peu courageuse n’a pas souhaité se rendre sur le site ou à proximité du site de Gravenchon.

La séance s’ouvre avec lecture d’une résolution :

Résolution n° 1 : Point sur la procédure et le délai de consultation

Le CSE central rappelle que, compte tenu de l’insuffisance des informations transmises en amont de la réunion du 25 avril 2024, les membres du CSE central ont sollicité la transmission d’une nouvelle note d’information sur le projet de licenciement collectif et de plan de sauvegarde de l’emploi et le redémarrage de la procédure de consultation.

De nouveaux documents répondant à ces demandes ont été mis à disposition dans la BDESE le 3 mai 2024.

Sans préjudice d’informations complémentaires qui pourraient s’avérer nécessaires à la consultation et qu’il se réserve la possibilité de solliciter, le CSE central considère donc que le délai de consultation, qui s’élève à 4 mois compte tenu du nombre de licenciements envisagés, peut commencer à courir au plus tôt à compter de ce jour et s’achèvera au plus tôt le 15 septembre 2024.

Il demande donc à la Direction de décaler la réunion de recueil de l’avis du CSE central au lundi 16 septembre 2024. A défaut, le CSE central sera contraint de saisir la Drieets d’une demande d’injonction sur ce sujet.

Vote de la résolution : 

Pour :    à l’unanimité.                          

Contre :                                           

Abstention : 

La consultation s’ouvre bien ce jour avec la présentation de leurs documents concernant les raisons d’agir, les débats sont nourris.

Incroyable! quand FO pose la question si ExxonMobil à essayé de trouver un repreneur, au moins pour LPP, le directeur plateforme nous repond qu’il ne sait pas! Nous nous adressons donc au PDG qui ne sait pas non plus et nous renvoi vers le directeur! 10 minutes plus tard, le directeur à miraculeusement retrouvé les documents pour nous répondre que oui, ils ont étudié toutes les options. Nous doutons vraiment de leur sincérérité et nous regrettons fortement le manque de transparence.

Cette decision d’arrêter le vapocraqueur et ses unités aval aura des impacts non négligables sur le reste de la chimie et la raffinerie (réduction de la mutualisation des coûts, …)

Nous sommes en fin de journée et nous avons passés que 26 pages du documents qui en fait 187. les débats sont vifs et les élus CSEC sont choqués des justifications de la direction quand au projet de la fermeture de la majorité de la chimie.